Qui suis-je ?
Bonjour, je m’appelle Laurent Aubel, et je vais te présenter mon parcours, toutes les étapes par lesquelles je suis passé avant de devenir dirigeant des Couvreurs Occitans, une entreprise de 50 salariés.
Les Couvreurs Occitans, une aventure humaine
Avant tout, je tiens à préciser qu’aujourd’hui, j’ai le bonheur de travailler au quotidien avec des personnes qui se sentent à leur place. Je vois mon entreprise évoluer et se développer.
Cela est bien évidemment grâce à mes collaborateurs, ce qui me permet également de les aider à évoluer dans leur carrière professionnelle. Nous avons la chance de voir cette entreprise se développer en même temps que nos carrières, le tout dans un esprit familial et solidaire.
Tout a commencé au collège
L’aventure a débuté lorsque j’étais assis en classe au collège. En 3ème, j’étais déjà sûr d’une chose : j’étais nul à l’école. Cela m’a permis de comprendre que je ne voulais pas perdre mon temps assis sur une chaise. Alors, j’ai quitté l’école.
Ce n’est pas parce que je n’aimais pas l’école que je ne voulais rien faire. Au contraire, c’est à ce moment-là que j’ai pu découvrir le monde du travail.
Ma première expérience professionnelle
Ma première expérience professionnelle s’est traduite par l’opportunité de travailler durant 3 ans au sein d’une armurerie. Ce fut une expérience très enrichissante qui m’a appris à être manuel et précis.
Ensuite, j’ai fait mon service militaire à l’armée, une expérience qui m’a inculqué la rigueur et la discipline. Travailler dur pour réussir.
Au retour de l’armée, la loi sur l’armurerie a changé, ce qui a fait disparaître ce métier que j’appréciais beaucoup.
Ma première expérience entrepreneuriale
Ma première expérience en entrepreneuriat a commencé lorsqu’un jour, j’ai eu la chance de rencontrer un commercial qui m’a présenté son activité. Cette rencontre a été un événement qui m’a ouvert les yeux sur l’entrepreneuriat.
Elle m’a permis de comprendre qu’il était possible de créer une entreprise et de vendre pour son propre compte. Contrairement à l’école, c’était quelque chose qui m’attirait vraiment. Être son propre patron et gagner de l’argent par ses propres moyens. Laissant une odeur de défi, j’ai tout de suite créé ma première entreprise pour me lancer.
De ce fait, j’ai acheté des pin’s depuis la Chine afin de les revendre à Toulouse. Mais tu l’as peut-être deviné, cette première entreprise est finalement allée droit dans le mur, et j’ai dû l’arrêter.
Reculer pour mieux avancer !
Malgré cet échec, j’ai cherché à rebondir. C’est alors que je me suis inscrit dans une agence d’intérim pour effectuer des missions dans le domaine du bâtiment.
C’est à cette période que j’ai découvert l’ensemble des métiers du bâtiment. J’ai commencé en maniant un marteau-piqueur, consacrant mes journées à poser du carrelage du matin au soir. Puis, de plombier à électricien, en passant par le métier de charpentier, j’ai ainsi pu perfectionner mes compétences dans ce domaine.
Trois ans plus tard…
J’ai re-tenté l’entrepreneuriat, cette fois-ci avec mon meilleur ami. Nous avons décidé de créer une entreprise, basée uniquement sur la sous-traitance auprès de grandes entreprises. Cela a été une expérience très enrichissante, mais je ne me sentais pas encore vraiment à ma place.
Mon esprit était encore rempli de rêves inaccomplis
À 28 ans, j’ai tout arrêté pour poursuivre mon rêve. C’est à ce moment que je me suis inscrit au cours Florent à Paris pour intégrer la Formation des Acteurs.
À côté de mes cours, j’ai repris mes fonctions de commercial, et les week-ends étaient l’occasion pour voir ma famille. Lors de ces visites, j’en profitais pour faire des animations, ce qui m’a d’ailleurs permis de gagner un peu d’argent au cours de ces deux années.
Le début d’une nouvelle carrière
Après ces deux ans, j’ai pu entamer ma carrière en tant qu‘intermittent du spectacle. Pendant les 10 années qui ont suivi, j’ai exercé ma passion tous les week-ends.
Durant cette période, j’ai également repris mon activité dans le bâtiment, travaillant chaque semaine sur des chantiers de toiture au black. (Et oui, la rémunération était vraiment attrayante…) C’est ainsi que je parvenais à subvenir à mes besoins.
La vie réserve des surprises
Certes, mon rêve d’entrepreneuriat était loin d’être accompli. Cependant, la vie m’a réservé des cadeaux, qu’ils soient négatifs ou positifs.
J’ai reçu une proposition pour gérer l’équipe professionnelle de Winamax, une entreprise de paris sportifs et de poker en ligne, qui m’aurait permis de voyager dans le monde entier et de découvrir les différentes cultures. Mais cela aurait impliqué de ne plus voir ma famille, donc j’ai refusé l’offre.
Malgré cela, je n’ai pas renoncé à mon objectif d’entrepreneuriat. C’est ce qui m’a poussé à me lancer dans le bâtiment, un domaine qui me parle beaucoup.
Le premier jour du reste de ma vie
Cette étape de ma vie ne m’a pas fait reculer, au contraire, ça a été un pas de plus vers l’accomplissement de mon rêve. Avoir mon entreprise.
La création de mon entreprise de bâtiment a été le début d’une nouvelle aventure, où j’ai dû TOUT gérer, comme :
- Trouver des clients,
- être sur les chantiers,
- faire les devis,
- faire les factures,
- relancer les clients lorsque c’était nécessaire,
- la comptabilité,
- faire le suivi client,
- etc…
Au début, j’ai beaucoup travaillé seul sur de petits chantiers, car je n’avais pas encore la possibilité d’embaucher du personnel. Pour faire connaître mon travail, je me suis exclusivement appuyé sur le bouche-à-oreille.
Après des journées bien remplies, je passais du temps à la déchetterie pour jeter les gravats, puis je rendais visite aux clients pour réaliser des visites techniques (prise de mesures, etc…) en vue de faire les devis.
Une fois les devis établis, la journée n’était pas tout à fait achevée, car il fallait consulter les e-mails et le courrier.
Sans oublier qu’en ayant peu de clients, il est essentiel de maintenir une relation de confiance, car cela est indispensable pour que tous les clients acceptent de signer leurs devis.
Par ailleurs, je tiens à préciser que j’ai rencontré des difficultés pour calculer mes journées de travail… De là est née une crainte, celle que mes devis puissent être trop onéreux ou, au contraire, sous-évalués. »
Malgré les défis, j’étais devenu un entrepreneur, comme je l’ai toujours souhaité ! Avec de nouveaux clients, des rentrées d’argent, mais aussi des moments de joie et de partage avec mes clients, bien que cela ne soit pas de tout repos.
Dès la deuxième année d’activité,
J’ai décidé de faire appel à un coach en gestion d’entreprise. Pour tout te dire, j’en ai même pris deux, pour être sûr des conseils du premier !
Ce fut une méthode efficace pour apaiser mon esprit et avoir la certitude que cette fois-ci, c’était la bonne ! C’est alors que j’ai pu constater que mon calcul de prix de vente était correct. Ensuite, ils m’ont assisté dans la simulation de l’embauche d’un salarié, même si je n’ai pas osé franchir le pas immédiatement.
Pour pallier le manque de salariés,
J’ai choisi de collaborer avec un auto-entrepreneur du domaine. Par la suite, un second professionnel a rejoint notre équipe. Cela m’a permis de prendre du recul par rapport aux chantiers.
Finalement, j’ai constaté que notre collaboration avec le premier auto-entrepreneur se déroulait très bien, et j’ai donc décidé de l’embaucher. Le fait que nous travaillions à plusieurs a grandement amélioré notre rythme de travail. Dès l’embauche de mon premier salarié, mes journées se sont considérablement raccourcies.
Aujourd’hui, je peux affirmer que mon entreprise progresse et évolue dans la bonne direction. Je me sens rassuré, mais c’est à ce moment que je prends conscience des limites du bouche-à-oreille. Il fonctionne bien lorsque l’on travaille en solo, mais lorsque l’on peut gérer davantage de chantiers chaque semaine, on a besoin de plus de visibilité.
Alors, à ton avis, comment ai-je abordé cette situation ?
Et bien oui, c’est à ce moment-là que j’ai commencé à réfléchir à la mise en place d’une stratégie digitale.
Une stratégie digitale pour Développer mon entreprise
Ma première action pour mettre en œuvre cette stratégie a été de créer un premier site internet par moi-même. Ensuite, j’ai mis en place des publicités qui ont bien fonctionné. Cela a conduit à la création d’un second site internet, cette fois professionnel.
Ensuite, la création de mes différentes chaînes YouTube a conduit à ma présence sur les divers réseaux sociaux tels qu’Instagram, Facebook, TikTok et LinkedIn. Ces actions m’ont apporté davantage de visibilité et de notoriété.
J’ai également changé le nom de mon entreprise de « ABT – Artisans Bâtisseur Toulousain » par « Les Couvreurs Occitans ». Pourquoi ?
Un petit changement pour une grande évolution
Tout d’abord, si le premier nom était ABT, c’était pour la simple et bonne raison qu’à l’époque les entreprises étaient classées par ordre alphabétique. Ainsi, pour figurer en tête de liste, j’ai veillé à choisir un nom incluant les lettres A et B consécutives.
Cependant, l’annuaire des entreprises classées par ordre alphabétique a rapidement disparu. Alors, j’ai remplacé « ABT » par « Les Couvreurs Occitans ». Ce changement a engendré un effet boule de neige et a eu un impact positif sur mon entreprise.
Mon entreprise se développe, attirant davantage de clients et de CV pour élargir mon équipe, permettant ainsi de réaliser plus de chantiers afin de répondre à la demande qui augmentait.
Parallèlement, je suis passé de deux coachs en gestion à un seul, car l’entreprise se développait correctement, me permettant de déléguer davantage la partie administrative. J’ai fait appel à une assistante administrative indépendante qui est aujourd’hui la co-gérante de l’entreprise. Et mon coach en gestion m’a beaucoup aidé à contrôler la partie financière.
Cependant, j’ai rencontré des difficultés lors du recrutement de certains salariés qui se sont avérés ne pas être aussi performants que prévu. Il était compliqué d’être certain des capacités et de l’aptitude à travailler de la personne en face de moi, car c’est quelque chose de difficile à évaluer en un seul entretien.
Un mauvais élément peut avoir un impact négatif sur plusieurs membres de l’équipe. J’ai donc dû prendre une décision sérieuse, car j’ai réalisé que j’avais fait des erreurs de recrutement. C’est ce qui m’a poussé à licencier mon premier salarié.
Puis, on arrive à aujourd’hui…
Je te le redis, mais aujourd’hui, je suis fier de travailler quotidiennement avec des personnes qui se sentent à leur place. Mon entreprise évolue et se développe, et je suis un chef d’entreprise comblé, où mes collaborateurs vont travailler avec le sourire !
Avoir le bonheur de pouvoir organiser des barbecues avec eux, faire des sorties à la montagne, au ski, ou simplement se balader. La chance d’avoir une équipe de personnes qui partagent la même volonté de faire progresser l’entreprise. Nous évoluons tous ensemble, que ce soit sur le plan personnel ou professionnel ! Pour toutes ces raisons, je suis un homme heureux !
Maintenant, je peux dire que j'ai accompli mon rêve d'entrepreneur.
À présent, il est temps de passer aux prochains rêves !